Introduction

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Dans la nature le sol n’est jamais nu et le paillage naturel n’est autre que les végétaux en place qui meurent ou perdent leurs feuilles. C’est ce que l’on nomme la litière.

Lorsqu’on souhaite travailler avec un sol vivant, on reproduit dans nos jardins ce qui se passe dans la nature.

Le paillage consiste donc à couvrir le sol avec des matériaux organiques ou inorganiques pour le protéger et améliorer sa fertilité.

Cette technique est très efficace en ce qui concerne la gestion de l’eau, elle aide à conserver l’humidité du sol, mais elle protège également les plantes et améliore la structure du sol.

C’est aussi une excellente façon de recycler les déchets verts de la cuisine (épluchures…) ou du jardin (tonte, feuilles mortes, copeaux…).

Les avantages du paillage

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Le paillage forme une barrière physique qui empêche la lumière du soleil d’atteindre le sol.

En faisant cela il permet de conserver l’humidité du sol. Il y a moins d’évaporation et les plantes restent hydratées plus longtemps. Cela est particulièrement important pendant les périodes de sécheresse ou les étés chauds. En maintenant de la fraicheur dans votre sol vous n’avez pas besoin d’arroser trop souvent.

Si elles manquent de lumière, les graines des adventices germeront moins. Moins de « mauvaises herbes » signifie moins de compétition pour l’eau et les nutriments, ce qui permet à vos plantes de se développer tranquillement. Autre avantage non négligeable !!  On passe moins de temps et d’efforts à désherber son jardin !

En hiver, il agit comme un isolant, protégeant les racines des plantes contre les températures extrêmes. Cette régulation thermique permet aux plantes d’être moins stressées et de rester plus vigoureuses.

Enfin, les organismes du sol décomposent les paillis organiques. Cette décomposition enrichit le sol en nutriments essentiels, améliore sa structure et favorise une meilleure rétention de l’eau. Le sol est plus meuble, il facilite l’infiltration de l’eau et les racines se développent plus facilement.

Les différents types de paillage 

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Comme dans la nature, toutes les plantes ou les parties du jardin doivent être pailler.

Les haies, les arbustes, les arbres d’ornement, les fruitiers, les fleurs annuelles ou vivaces, les rosiers et les légumes apprécieront un paillage organique.

Il existe deux sortes de paillages organiques : les déchets bruns et les déchets verts.

Les premiers sont plus durs et riches en matières carbonées (feuilles mortes, paille, copeaux…) et conviennent mieux aux arbres, arbustes et plantes vivaces.

Les deuxièmes sont plus tendres et plus riches en azote (tonte, résidus de cuisine…) et conviennent mieux aux légumes et plantes annuelles.

Personnellement, j’utilise essentiellement du foin. En effet, c’est un paillage équilibré en carbone et en azote.

Il s’installe facilement et lorsqu’il se tasse, il forme une bonne couverture pour le sol.

Pour en savoir plus vous pouvez consulter cet article : Paillage : plutôt paille ou foin ?

Les plantes originaires de zones sèches, de rocailles, ou de garrigues méditerranéennes, elles, préfèrent les paillages minéraux (graviers, ardoises…) qui restituent de la chaleur la nuit.

Conclusion

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Le paillage est une méthode simple et efficace pour gérer l’eau dans votre jardin. En utilisant des paillis organiques ou inorganiques, vous pouvez non seulement économiser de l’eau, mais aussi améliorer la santé et la fertilité de votre sol.

Que vous cultiviez des légumes, des fleurs ou des herbes aromatiques, le paillage est un allié indispensable pour avoir des plantes en bonne santé.