Le Blog

Le fumier de cheval

Introduction

🌱

Parmi les différents types de fumier disponibles pour enrichir le sol, celui de cheval occupe une place à part. Sa composition spécifique, sa rapidité de décomposition et sa disponibilité en font un amendement de choix pour les jardiniers soucieux de maintenir la santé de leurs sols, sans perturber leur structure.

Partager cet article :

Une composition particulièrement intéressante.

🌱

Le fumier de cheval se distingue par une teneur en azote assez élevée, ainsi que de la potasse, ce qui est particulièrement bénéfique pour les plantes en pleine croissance. Il contient également une bonne quantité de carbone (50%), grâce à la paille ou au foin mélangé aux déjections. Cette association carbone-azote est idéale pour alimenter les micro-organismes du sol et favoriser leur activité. En se décomposant, le fumier enrichit le sol non seulement en nutriments, mais aussi en matière organique, ce qui améliore sa capacité à retenir l’eau et à rester meuble, même en cas de sécheresse.

Sur des sols légers, comme les sols sableux, qui ont tendance à se dessécher rapidement et à manquer de structure, le fumier de cheval, par sa richesse en matière organique, aide à stabiliser ces sols, tout en améliorant leur capacité à retenir l’humidité et à favoriser la croissance des racines.

Le fumier de cheval se réchauffe facilement, il est donc intéressant pour réchauffer les terres lourdes. De part sa texture plus légère que les autres fumiers, il contribuera également à les alléger.

Comment l’utiliser dans un jardin naturel ?

🌱

  1. Paillage en surface : Le fumier de cheval peut être utilisé comme paillis de préférence en automne. Vous pouvez l’épandre en une couche de 5 à 10 cm directement sur le sol. En se décomposant progressivement, il va nourrir le sol tout en limitant la croissance des mauvaises herbes. Les vers de terre et autres organismes vont progressivement s’incorporer dans les couches superficielles du sol, sans que vous ayez à intervenir.
  2. Compostage  : Pour un épandage directement au pied des cultures, au printemps, il est préférable de composter votre fumier. Ce fumier est riche en azote et en potasse mais pauvre en phosphore. Pour en faire un compost bien équilibré, au moment de la formation du tas, rajoutez de la tonte d’herbe ou autres déchets verts.
  3. Amendement ciblé : Pour les cultures particulièrement gourmandes en nutriments, comme les tomates, les courgettes ou les arbres fruitiers, vous pouvez épandre ce fumier composté autour des pieds. Il va progressivement se diffuser dans le sol, nourrissant les plantes au fur et à mesure de leur croissance.

 

Précautions d’emploi

🌱

Bien que le fumier de cheval soit très bénéfique, il est important de prendre certaines précautions pour l’utiliser de manière optimale.

En effet, comme il contient de l’urine, il a une teneur élevée en ammoniac.

Pour éviter un risque de pollution à l’ammoniac, une brouettée de fumier non composté est suffisante pour une parcelle de 10 m2

De plus, il n’est pas nécessaire d’en apporter tous les ans. Si vous avez un sol lourd, vous pouvez alternez avec une culture d’engrais verts.

Les engrais verts vont assouplir la terre et, l’année suivante, le fumier l’enrichira naturellement, tout en continuant à l’alléger.